Amoureux du crochet, bonsoir!
Quoi de mieux qu'un fil fin de coton et un crochet tout aussi fin pour occuper ses mains durant ses insupportables soirées de chaleur torride?
La dernière fois, je vous parlais de la "Plann-tchette", cet outil indispensable à l'assemblage de motifs au crochet irlandais.
Ci-dessus, la version high-level de Natalia Kotelnikova. Ci-après, ma version "après tout, puisque ça marche..."
La dernière fois, donc, après les étapes mousse de coussin - housse en feutrine sur couvercle de boîte :
je vous ai dit qu'il ne manquait plus que le tissu d'ameublement... Eh bien je suis allée un tout petit peu vite, puisqu'il manquait en outre un élément juste un peu essentiel : le truc qui fera que vos aiguilles resteront bien plantées! Les dames slaves mettent généralement une feuille plastique ou de papier épais. J'ai mis la main sur une feuille de protection de colis (des fois ça sert de ne pas tout jeter) et cela donne ceci :
Ensuite, effectivement, j'ai enfilé mon tissu d'ameublement qui ne tient finalement que par un élastique au milieu (explications à la fin de l'article):
Bon, c'est vrai, il n'a pas du tout la même tête que celui de Maître Kotelnikova... Il ne restait plus qu'à le tester.
J'avais épinglé mon boulet sur un simple coussin, mais bien rigide, dans un premier temps.
J'ai donc essayé l'assemblage (pour voir ensuite s'il y aurait une différence avec la planchette - après tout, nous sommes ici dans la rubrique "Les folles expériences"). Un cauchemar. Les aiguilles sortaient du coussin lorsque je tirais sur le fil. Je devais tout tenir en même temps : le crochet, le fil, le motif maintenu sur le tissu... En plus, le coussin n'arrêtait pas de bouger! Bref, je me suis bien énervée.
Alors j'ai tout enlevé et j'ai épinglé sur ma planchette.
Vous remarquerez au passage que j'ai modifié la position de pas mal d'éléments et que j'en ai même ôté certains.
Puis j'ai commencé et là, un vrai bonheur!
Alors je n'ai pas encore tout à fait le coup de main, mais je peux travailler sans me préoccuper d'autre chose que des mailles que je crochète. Rien ne bouge, rien ne glisse. C'est même très reposant et super agréable à faire. Soit dit en passant : une heure et demie pour faire ça!
Et donc voici ma conclusion quant à cette folle expérience : LA PLANCHETTE C'EST GENIAL!
Et l'heureux hasard m'a donné ce sac digne de ce nouvel instrument de mes folies filesques (Merci Madame Louise):
Et me voici heureuse comme tout (eh oui, bien souvent, cela ne tient pas à grand chose), motivée à bloc, et même plus peur du thermomètre!
Le seul hic est que je l'ai faite un peu trop haute, cette planchette. J'ai retiré la moitié de la mousse, mais c'est insuffisant. Je pense découdre la housse et lui donner une hauteur de 7 cm maximum (marges de couture comprises), et là, je mettrai l'élastique correctement sur le tissu gris. D'ailleurs, si j'avais été un peu plus observatrice, j'aurais bien vu sur la photographie de Mme Kotelnikova que ce n'est pas si haut que ça...
Mais je ferai ça cet automne, car ma planchette est quelque peu occupée!
A bientôt (le lundi 1er juillet pour être précise, avec le rendez-vous boulet!)