Fans de crochet, bonsoir!

Aujourd'hui, c'est le mensuel rendez-vous boulet, rendez-vous initié par l'excellente rédactrice du blog Pendant ma pause !

Il s'agit de ces ouvrages qui végètent en attendant que l'on daigne se décider à les poursuivre après y avoir jeté plusieurs regards dépités...

Là je vous ai fait une photographie avant - après (la dernière fois à gauche, aujourd'hui à droite). Non, on ne voit pas de différence, et pourtant il y a des heures de travail! Je n'en peux plus de rentrer des fils! J'ai déjà rempli deux boîtes à thé de 100 g de ces petits bouts de laine et il en reste tant à rentrer! Je suis à deux doigts du découragement!

Bon, comme j'ai commencé par tous les fils à l'intérieur (parce que oui, il y en avait aussi à l'intérieur!), on ne voit pas le travail effectué sur ces photographies. Mais j'en ai aussi rentré plein de l'extérieur!

Je fais cela à dose homéopathique, à raison d'une heure par-ci, d'une demi-heure par là. Je suis incapable d'aller au-delà.

Et puis j'ai été très occupée par ailleurs.

Il y a eu ma participation à la performance pour l'exposition de Joana Vasconcelos avec le café-tricot Strasknitting (326 mètres crochetés en 15 jours, dont 163 en 2 jours!), soit un peu plus de 50 sur 75 cm

Je me suis dépêchée de finir mon bonnet parce que la dame de la météo avait annoncé des températures fraîches que finalement nous n'avons pas eues

et en inspectant ma garde-robe automne-hiver, je me suis aperçue que je manque cruellement de pulls (et je refuse désormais d'en acheter), alors, vu l'état d'avancement de ceux que je tricote, je m'en crochète un sans manche en vitesse :

Pour couronner le tout, je tricote des moufles et une écharpe pour le petit Noël de mes collègues préférées.

Bref, j'entends mon boulet pouffer à chaque fois que je jette un oeil sur le joli sac dans lequel il est très confortablement installé. Il se gausse sans vergogne, le bougre. Je vais quand même essayer de le finir cette année. Je crois que mon acharnement pour ce pull ne survivra pas au 31 décembre.

Je savais que rentrer tous ces fils me prendrait du temps, mais je n'aurais jamais cru qu'il en eut fallu autant! En tout cas, c'est bien la dernière fois que je me lance dans ce genre de construction, où croiser les fils est impossible et laisse à chaque rang ou presque, un fil pendant, en attente d'être caché et coupé!

Là, j'ai un coup de mou, mais sûrement qu'au fur et à mesure que ce pull à franges se transformera en pull Hindi, je gagnerai en enthousiasme. Je l'espère en tout cas!

Suite au prochain épisode! D'ici là, comme toujours, je m'en vais voir les autres courageuses de ce rendez-vous!

A bientôt!